Genèse de la création
Année scolaire 1987-1988
Création de la section Cinéma-Audiovisuel du Lycée Mme de Staël de Montluçon (suite à une expérimentation audiovisuelle en seconde et d’atelier vidéo en collège).
Février 1988
Les lycéens de Montluçon participent au Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand, dont l’association organisatrice SAUVE QUI PEUT LE COURT METRAGE devient naturellement le partenaire culturel de la section Cinéma-Audiovisuel. S’établissent alors des rencontres entre lycéens et jeunes réalisateurs à Clermont lors de cette semaine festive et le désir d’accueillir la décentralisation du Festival de Clermont sur la ville de Montluçon de façon structurée et pédagogique grâce à la participation active des enseignants et des élèves de la section Cinéma.
Mai 1988
Création du festival CINE EN HERBE sous l’égide du Lycée Mme de Staël (rencontres autour du court métrage entre jeunes réalisateurs et lycéens – mise en compétition de leurs premiers films). Son organisation repose sur l’équipe enseignante et les élèves de la section Cinéma, soutenus par le Proviseur et toute l’équipe administrative.
Avril 1989
CINE EN HERBE fête le Centenaire du Cinéma en projetant en avant-première la version couleurs de JOUR de FETE de Jacques TATI, restauré par sa fille Sophie TATISCHEFF. Ce fut l’occasion de rendre un hommage à un « parrain » du court métrage et d’évoquer les aléas du passage du court au long métrage. A cette occasion, CINE EN HERBE a reçu le label 1er SIECLE du CINEMA.
1988 – 1998
Les rencontres se poursuivent et se portent bien. Chaque année, une quinzaine de réalisateurs se déplace pour rencontrer et juger les réalisations des lycéens de l’académie et des académies voisines. Ils seront près de 500 à assister au Cinémat’ogriffes (compétition vidéo) au Centre ATHANOR.
Avril 1998
CINE EN HERBE fête, lors d’une mémorable réception, ses 10 « bougies » autour d’une rétrospective des films d’option cinéma et des retrouvailles des anciens élèves de la section. L’organisation s’est doublée à cette occasion d’un « projet-jeune » municipal. Cet anniversaire fut également l’occasion de débattre une fois encore des problèmes du passage du court au long métrage à la suite de la projection du BAR des AMANTS de Bruno ROMY, en présence du réalisateur et de son producteur.
Avril 1999
Les 11ème Rencontres s’ouvrent à un nouveau public : les collègiens. La salle Epsilon du Centre ATHANOR se révèle vraiment trop petite lors du Cinémat’ogriffes !
Avril 2000
Le 12ème Festival investit la salle OMEGA du Centre ATHANOR (+ de 800 places) pour le Cinémat’ogriffes. Le pari un peu fou lancé en 99 est gagné : la salle OMEGA est pleine à craquer ! Et les vidéos des lycées rivalisent de plus en plus avec les productions professionnelles.
Mars 2001
Nouveau Millénaire, nouvelle organisation: les 13ème Rencontres se recentrent sur le centre-ville de Montluçon. Moins de déplacements, plus de temps à passer dans les salles obscures pour le plus grand plaisir des amateurs du 7ème Art !